Maastricht : Himmelsleiter – Himmelsweg – Chemin du paradis

Maastricht, theater aan het Vijthof
Durant la TEFAF, du 6 au 16 mars 2008
Festival de performances le mercredi 12 mars de 15h à 23h

A l’occasion du festival à Tijdens TEFAF, le théâtre du Vrijthof à Maastricht tisse des liens entre la célèbre foire des Antiquaires et l’art d’aujourd’hui, en privilégiant les pratiques de performance, cet art de ce qu’il advient, et en présentant une série d’œuvres contemporaines pleinement participatives avec le public. Le théâtre, au cœur d’un programme plus vaste encore et dédié aux arts de la scène, s’ouvre ainsi à une série de pratiques qui touchent à la sculpture d’aujourd’hui, à l’art vidéo, aux performances et à leurs résidus, à la musique contemporaine, à la photographie, à la représentation. Confiant ce programme à la galerie nadja Vilenne, le théâtre inscrit cette manifestation dans une perspective eurégionale et internationale.

Durant cette semaine où toute la ville de Maastricht vibrera au tempo de sa célèbre foire, dans l’enceinte du théâtre, on cheminera au fil des interventions artistiques permanentes ou éphémères et suivant deux pôles : une exposition et moment phare, le 12 mars, journée et soirée où se succèderont les performances, un programme qui se veut ascensionnel.

Dans un bassin industriel, comme l’est l’Euregio, on se souvient de ces images de salles des pendus, typiques des anciens carreaux de mines, là où les hommes suspendent leurs vêtements et à des cordes ou des chaînes avant la descente. Défroques de corps, voici ces ballots de vêtements envoyés vers le ciel comme dans les cintres d’une scène de théâtre, promesse de remontée : l’himmelsleiter, l’échelle vers le paradis, la remontée de l’enfer de la mine. Si l’image fonctionne parfaitement bien avec la performance que produira Tsuneko Taniuchi, elle est aussi comme un fil conducteur lorsqu’on aborde l’ensemble de ce programme où il est question de l’enfer, du paradis, de l’épreuve vécue et du corps exposé. Cette salle des pendus, c’est comme un imaginaire générique à ce programme mis dès lors à l’enseigne de l’himmelsleiter, l’himmelsweg, le chemin du paradis.

Présenté par Nadja Vilenne

10/03/2008